Bonjour et meilleurs vœux pour 2023 au nom de tout le comité exécutif élu en fin d’année dernière. Il est encore temps de les souhaiter, du moins à l’heure où j’écris. Et comme la photo d’accompagnement en atteste, c’est du bout du monde, Penn-Ar-Bed, (dans la traditionnelle Bretagne Argoat ha Armor ; la Terre et la Mer), que je le fais.

En tant que nouveau Président, je ne ferai pas le bilan des années passées. Claire postera un article à ce sujet.

En premier lieu quelques mots sur la Section et IEEE. La Section France de l’IEEE est une partie « régionale » (la « Région 8 », au sens IEEE, c’est-à-dire Europe, Afrique et Moyen-Orient) de l’une des branches principales de l’IEEE : MGA ou Member and Geographic Activities. L’autre branche d’importance égale est TAB (Technical Activities Board). Il est bien évident que les membres IEEE ne sont pas l’un ou l’autre, mais bien l’un et l’autre dans leur appartenance.

Pour ce qui concerne l’année qui débute, je vais m’efforcer de faire vivre la section et ses bénévoles en m’appuyant sur les missions de MGA et ses objectifs/buts à atteindre et la stratégie pour y parvenir qui sont clairement énoncés sur le site IEEE.

Les points forts à mes yeux concernent des mots-clefs tels que :

« communautés » : IEEE (et MGA dans son accompagnement des membres) fournit un lieu « professionnel pour les ingénieurs, les scientifiques et les « technologistes ».

« technologies » : la devise « Advancing technologies for humanity » est claire et la présentation synthétique d’IEEE encore plus : « the world’s largest technical professional organization for the advancement of technology ».

MGA propose de fournir un moyen pour que ces technologies servent aussi toutes les communautés (scientifiques et au-delà). Pour ce faire, dans le but de servir les membres, d’en accroître le nombre, et de montrer l’intérêt de l’adhésion deux points sont mis en avant :

  • Améliorer les relations avec et entre les membres,
  • Conforter (renforcer) la pertinence de l’appartenance à IEEE pour l’industrie

Ce sont ces deux points sur lesquels je ferai porter mon effort, afin de faire mieux connaître et reconnaître (connaître de nouveau) IEEE auprès non seulement des communautés qui nous concernent directement, mais aussi des organismes qui peuvent nous soutenir (centres de conférences, fondations, ONG, etc.).

Pour ce qui concerne les membres, il faudra continuer l’effort important engagé auprès des jeunes en Écoles d’Ingénieur ou en Universités, tout en approchant les directions et le corps professoral qui doivent servir de relais. En effet, l’une des caractéristiques des « jeunes » est leur temps de passage relativement bref dans les organismes de formation (4 ans entre Mastère et Doctorat). Pour assurer une pérennité, il faut que les structures créées (Branches Etudiantes) puissent s’appuyer sur un renouvellement et un lien avec les jeunes professionnels (YP ; Young Professional) à l’extérieur et une incitation à l’intérieur de leur Institut/Université.

Comme le montre mon parcours, et probablement celui de bon nombre de membres IEEE, l’appartenance à IEEE passe d’abord par l’une des Sociétés qui le compose. Faire se rencontrer ces membres autour d’activités et de problématiques scientifiques et sociétales, transversales aux domaines scientifiques propres à chacun sera un défi que je tenterai de relever.

Pour les liens à renforcer avec l’industrie et les membres potentiellement nombreux qui y travaillent, des efforts sont mis en place, que j’amplifierai par des événements plus locaux (workshops thématiques) sur des domaines prospectifs (énergie, écologie, développement durable, …).

Enfin, et ce n’est pas la moindre des actions, nous allons re-dynamiser le groupe dit d’affinité « Women In Engineering » (WIE), grâce à quelques bénévoles qui vont le prendre en charge. La place des femmes dans l’ingénierie est structurellement faible en nombre, mais pas en compétences. Nous développerons aussi des événements ponctuels du même type que ceux décrits dans le paragraphe précédent.